étude d'ingé°

Bonjour, tout le monde

Actuellement au lycée, j’ai le projet de faire des études d’ingénieure. Je me suis beaucoup renseigner sur comment cela se déroule les bémols etc… Mais j’ai a chaque fois des réponses et des avis différents.

Je voudrais donc que vous puissiez m’aider en m’expliquant:

• les différents parcours possible avec les nouvelles réformes,
• la charges de travail si cela est dur, facile,
• le rythme a avoir avec le travail personnelle a fournir,
• si cela prend énormément de temps, la vie extérieure,
• les débouchées pour après
• Les salaires etc..

Je vous remercie énormément d’avance cela m’aidera énormément car je suis vraiment perdue

Bonjour,

Tu as des réponses différentes parce que ton projet n’est pas assez précis. Dans quel domaine souhaites-tu devenir ingénieure ? Ta filière au lycée ? T’es résultats aux lycée ?

Les réponses vont être différentes selon ce que tu veux faire, et ce que tu fais déjà.

Je voudrais me diriger dans l’aéronautique afin que, par la suite je puisse travailler dans les avions tout précisément. Quant au lycée j’ai comme spécialité les maths ainsi que la physique. Je réussi très bien dans la physique mais un peu moins dans les maths.

Bonjour,

Je vais essayer de répondre à une partie de tes interrogations.

Concernant la charge de travail à fournir, cela va surtout dépendre du parcours, si tu fais une classe préparatoire ou non. Dans le cas des écoles d’ingénieurs post-bac, la charge de travail est réputée moindre (je ne suis pas dans cette filière, je n’ai aucun moyen de vérifier). En revanche en classe préparatoire, la charge de travail est très importante (je parle d’expérience personnelle). Après, est-ce que cela est dur, cela va surtout dépendre de ton ressenti personnel.

Tout d’abord excusez moi du temps d’attente de réponse.

Concernant les classes préparatoires en effet la charge de travail est assez soutenu. Plusieurs étudiants, que j’ai rencontrer qui viennent particulièrement de Polytechnique, me l’ont dit. Et je sais que ne serait capable de supporter cela, c’est pour cela que je souhaite plutôt aller dans des écoles d’ingénieurs post-bac, en faisant un bac+5.

Mais je ne sais pas exactement comment cela se déroule il me semble que nous pouvons soit faire un cursus de 3 ans afin d’avoir un Bachelor et ensuite faire 2 ans afin d’avoir soit un diplôme soit un master cela dépend des filières choisis. Ou bien faire directement les 5 ans dans une école d’ingénieure. Il y a aussi pleins d’autres manières de faire ses études. Mais je ne sais pas quel parcours choisir, selon ce que je veux faire.

Aussi j’ai entendu parler du semestre obligatoire a l’étranger pourriez vous me l’expliquer et me dire si il est obligatoire ou pas?

Merci beaucoup

Waouh!! Tout d’abord, merci pour le temps que vous avez accordé à me répondre et pour cette réponse vraiment très bien développée. Le fait d’avoir eu l’avis d’une personne ayant elle-même vécu cette expérience est très agréable et encourageant, et cela m’a beaucoup aidé. J’ai été directement éclairée. Cela me donne un meilleur aperçu des études d’ingénieur en général.

Je pense opter pour le parcours du cycle ingénieur + prépa-intégré, car je ne me sens pas assez confiante avec les autres options, et ce cursus me semble très adapté. C’était d’ailleurs celui que je souhaitais choisir dès le départ. L’idée d’accéder à une école privée avec un apprentissage intégré pourrait également être intéressante. En ce qui concerne le domaine, pour ma part, je vais probablement choisir entre la gestion de projet et des postes plus techniques.

Je suis vraiment ravie d’avoir obtenu des réponses précises à mes questions. Je sais maintenant plus de choses et je me sens plus sereine. Vraiment, merci infiniment.

C’est un gros avantage de savoir qans quelle branche tu souhaite aller.
Ce qui est certain, c’est que la filière prépa+école est très sélective. Il faut parfois compter 3 ans de prépa (c’était mon cas). Trois ans pendant lesquels je n’ai pas vu le jour car je n’avais pas un niveau satisfaisant.
Je pense que la filière "prépa intégrée" est est plus fiable. Bien sûr, il va falloir travailler, mais avec un charge de travail comparable à celle d’une bonne classe de lycée. J’en ai une expérience indirecte car dans le milieu de travail où j’étai en début de carrière, il il avait une majorité d’ingé qui avaient suivi cette filière. Par contre, il leur était plus difficile d’accéder aux postes à responsabilité.
Dans l’école que j’ai intégrée, il y avait aussi des admissions pour des BTS. Ces profils ont été très à l’aise avec les matières "métier", mais ils performaient moins bien sur les matières générales.
Je te corbeille de travailler l’anglais et de soigner ton français. Dans le cadre d’un concours ou d’une épreuve orale, cela peut faire la différence.
De toutes manières, un bon niveau d’anglais est indispensable dans le branche que tu as choisie, surtout si on ambitionne un poste à responsabilités. Il va falloir participer à des réunions en anglais, lire et rédiger des documents et des mails en anglais dans un contexte multiculturel.

J’ai souvent lu que les filles ont systématiquement tendance à se sous-évaluer, et tu pourrais confirmer cette statistique.

S’évaluer correctement, c’est essentiel. Etherpin l’a dit : il a galéré en prépa, parce qu’il avait un niveau insuffisant.

Si tu as un bon niveau (dans les 20% ou 30% les meilleurs de ton département), la prépa est une option tout à fait envisageable. Certes, il faut bosser, mais tout l’environnement t’aide à bien bosser.

La charge de travail, c’est une chose, mais quand on a 20 ans, les tentations sont nombreuses. Pour un profil psychologiquement faible (dans le sens pas courageux, facilement distrait), la prépa est un cocon protecteur très efficace. Pour un profil glandeur comme moi, je crois que ça aurait été très difficile de travailler 25 heures par semaine dans un environnement 'fac’, alors que ça a été une formalité de bosser 50 heures par semaine dans un environnement prépa.

Travailler l’anglais, c’est effectivement un très bon conseil.

Le stage à l’étranger, ça a l’air de te faire peur. Dans 3 ou 4 ou 5 ans, quand ce sera l’heure d’attaquer ce stage, tu auras beaucoup muri, tu seras peut-être folle de joie de faire un tel stage.

Pour savoir ce qui te convient, tes profs sont probablement les mieux placés. Mieux que n’importe qui sur n’importe quel forum. Au delà des notes, les profs savent évaluer les possibilités de leurs élèves, et avec la pression des outils type Parcoursup, ils ne sont pas forcément sincères dans les évaluations écrites. Il faut donc aller voir un prof en qui tu as confiance (maths ou physique, évidemment), et lui demander son sentiment.

Et rappel, essentiel : ne te dévalue pas.

Pour un profil "psychologiquement faible", la prépa ça peut mener à des crises d’anxiété à soigner plus tard, voire à de la dépression. C’est pas du tout si simple. J’ai pas réussi en licence, mais la prépa avait plus de chances de me tuer que de me faire un cocon protecteur (et mon DUT a été très bien).

D’ailleurs ça serait bien qu’un jour on se rende compte que travailler trop c’est complètement inefficace, en particulier sur des sujets qui demandent de la réflexion comme, au hasard, les études. Je rappelle à ce sujet qu’en France il est interdit de faire travailler des salariés 50 heures par semaine (sauf cas particulier des cadres dirigeants et au forfait jour) ; par contre tout le monde semble partir du principe que c’est normal en prépa.

Après, il y a prépa externe et prépa externe. J’ai été dans une petite en province (qui envoie quelques élèves dans les meilleures écoles, mais pas les 2 tiers de la classe comme dans certaines prestigieuses à Paris), et je l’ai très bien vécu. On était sûrement un peu au dessus des 50 heures par semaine tout compris, mais tout n’est pas extrêmement actif. Parfois il fallait bien copier le cours, avant ou aprés avoir essayé de le comprendre, et c’est quand même pas une activité éreintante.

Les devoirs en groupe tous les jours, avec la plupart des DM qui étaient optionels, c’est aussi différent par rapport à l’idée de bosser des heures seul chez soi le soir.

J’ai été en contact avec plusieurs élèves de prépa, notamment à l’école Polytechnique. Je les voyais rarement, car leurs études prenaient énormément de temps. Ils m’ont expliqué que pendant la prépa, quel que soit l’établissement, ils travaillaient comme des forcenés. Ainsi, une fois passés ces deux ou trois ans, les études suivantes leur semblaient relativement simples, car ils avaient déjà enduré pire auparavant. Ils prennent vite l’habitude de ce rythme. Cependant, il faut un niveau très élevé pour suivre et beaucoup de travail personnel en plus.

Concernant l’anglais, c’est très vrai qu’il faut avoir une base solide, car cela est crucial pour un ingénieur. Personnellement, l’anglais est ma troisième spécialité, en plus des maths et de la physique. Je suis également inscrit dans le parcours "Section Européenne Anglais", donc j’ai entre 8 et 9 heures d’anglais par semaine, ce qui ne pose aucun problème pour moi.

Le niveau est également crucial, je suis entièrement d’accord avec vous. Parfois, les évaluations écrites ou les notes données par les professeurs ne sont pas toujours objectives et ne reflètent pas notre véritable niveau. C’est pourquoi il y a des concours et des épreuves. Au collège, j’avais le meilleur niveau en maths, c’était très simple pour moi. Cependant, une fois arrivé au lycée, cela est devenu très difficile. J’ai toujours eu le même professeur de maths, qui est très impliqué dans les classes préparatoires et collabore notamment avec l’université Sciences Po. Malgré mon faible niveau en maths, il m’a beaucoup encouragé à persévérer dans cette voie, car il est convaincu que je suis tout à fait capable de réussir. Cela m’a beaucoup encouragé. Malheureusement, je manque énormément de confiance en moi, un trait que de nombreux professeurs ont souligné au cours de ma scolarité.

Les remarques de Moté et SpaceFox sont très pertinentes, je suis d’accord avec eux. La prépa est envisageable uniquement pour des personnes ayant un très bon niveau, se sentant très confiantes et capables de supporter une telle charge de travail. Cependant, les observations de Rockaround sont également très justes. Chaque personnes ont des avis différents.

Pour ce qui est du stage à l’étranger, je dois avouer que je ne me sens pas très à l’aise à ce sujet. Ma cousine a effectué le sien en Chine et elle en a beaucoup apprécié l’expérience. Cependant, je ne me sens pas suffisamment courageuse pour quitter le pays pendant plus de quatre mois, dans un endroit qui m’est totalement inconnue et devoir étudier. C’est un peu mon seul bémols dans les études d’ingé°.

Les expériences à l’étranger sont un plus pour ton développement personnel.
Il s’agit non seulement de quitter le foyer familial mais en plus de prendre un bain dans une autre cuture avec une certaine autonomie.
C’est probablement une question qui te sera posée lors d’un entretien de recrutement.

Je vois ici un sujet qui est voisin de ton projet.

Il s’agit d’une personne qui est en prépa intégrée à l’IPSA, et qui se demande s’il n’aurait pas mieux fait d’aller en prépa.

Les expériences à l’étranger sont un plus pour ton développement personnel.
Il s’agit non seulement de quitter le foyer familial mais en plus de prendre un bain dans une autre cuture avec une certaine autonomie.
C’est probablement une question qui te sera posée lors d’un entretien de recrutement.

C’est vrai vous avez totalement raison. Ce stage aide l’étudiant a se développer de soit même c’est pour cela qu’il est devenue obligatoire.

Merci beaucoup je l’ai lu et il est très pertinent. J’ai une fois de plus l’avis d’un étudiant ayant fait de lui même l’expérience.